A dire vrai, j'écris ce billet surtout pour vous faire profiter de cette belle affiche des Felice Brothers, le genre d'affiche qu'un fan se devrait d'épingler au mur et qui habillerait élégamment les cloisons un peu tristes de ma pièce, si j'avais de quoi l'imprimer en grand format. J'en profite aussi pour vous parler de leur dernier album, qui est sorti depuis un moment déjà: Yonder is the clock. Titre extrait d'un roman de Mark Twain, selon mes sources, ce que vous vous empresserez de vérifier si vous êtes familier de leur univers culturel. Pour ce qui me concerne, je garde de Mark Twain un souvenir plutôt mitigé (mais le collège est loin...) tandis que le disque des Felice Brothers, sans être parfait, tient bien sa place dans mon estime.
Ce groupe, dont j'ai déjà parlé (voir Frankie's Gun) est, à en croire les commentaires et les vidéos laissées sur youtube, une bête de scène. Chose qui ne se vérifie évidemment pas sur disque, sans compter que beaucoup de titres ici présents sont calmes comme un jour d'hiver - ceci en dépit du fait que la voix (de canard = Bob Dylan) est plutôt chaleureuse, tout comme l'instrumentation folk-rock du groupe. Deux chansons se distinguent nettement du lot par leur entrain et leur prodigalité: Memphis Flu et, surtout, l'imparrable Run Chicken Run, LE moment fort du disque, avec l'intro à l'accordéon, si typique du groupe. La vidéo, capturée live, vaut le pesant d'or. Observez notamment le violoniste, Greg Farley.
L'un des frères Felice, Simone, vient de sortir un disque avec un autre groupe: the Duke and the King (Nothing Gold Can Stay). Suivez le lien, ça a l'air bien aussi. Hélas, jetez un oeil sur les dates de concert... Pourquoi l'Allemagne et pas nous?
YONDER IS THE CLOCK
The Felice Brothers,
Team Love, 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire